LE QUATRIÈME MANDAT D’INSECURITÉ DE OUATTARA ET LA RETRAITE POLITIQUE DE GBAGBO LAURENT.
La dernière élection présidentielle en Côte d’Ivoire a montré la face hideuse d’une classe politique aux prises avec les divisions internes, l’aveuglement, l’égoïsme, et l’absence de débats internes. Oui on en a tout vu et le peuple Ivoirien en a souffert car tous les indices prouvaient que la majorité en avait marre des 15 années au pouvoir de OUATTARA Alassane.
ET cette année, la VICTOIRE était possible. Il était possible de faire partir OUATTARA comme il était venu au pouvoir comme l’espérait la majorité des partisans du Dr Ahoua Don Mello.Il aurait fallu simplement que l’opposition ivoirienne fasse comme Ousmane Sanko et le peuple sénégalais…
OUATTARA Alassane avait pourtant échoué à réconcilier les ivoiriens après ses 3 mandats qui ont mis à rude épreuve la Cohésion Sociale.
Contrairement au discours officiel, les ponts d’Abidjan, les taux de croissances à deux chiffres des gouvernements de Mr OUATTARA depuis 2011 n’ont jamais pu éloigner la grande misère, l’insécurité sociale.
Miraculeusement au moment où toute l’Afrique digne espérait un sursaut patriotique des hommes politiques ivoiriens , c’est à un véritable film de divisions et de manque de solidarité qu’ils ont eu droit. Les leaders Laurent Gbagbo, Tidiane Thiam, AHOUA DON MELLO, Simone Gbagbo n’ont pas pu développer une stratégie commune.
Yako à ce peuple.
Plan B contre Plan GOR, Laurent contre Simone, Jean Louis Billon contre Titi, TROP C’EST TROP contre Candidats retenus et le résultat assaisonné par l’annonce de la retraite politique prochaine de Gbagbo ont produit le suicide collectif, un parfait auto goal conduisant á la victoire sans triomphe de Alassane OUATTARA.
Gbagbo a capitulé et lâché en plein vol son monde. Alain Foka dans sa dernière interview avec le Fondateur du PPACI a pu faire avouer le boulevard offert á OUATTARA sur un plateau d’or. Tout ça donc pour ça ? Toutes les batailles engagées depuis 1990 ont-elles conduit à ce vide que nous constatons aujourd’hui.
LES 3 PLAIES DE LA VICTOIRE SANS GLOIRE DE OUATTARA.
l’histoire retiendra que le Président du RHDP n’aurait jamais dû recaler la candidature du Président Laurent Gbagbo que tout le monde sait innocent dans la fameuse affaire de braquage de la BCEAO.
Idem pour Tidiane Thiam président du PDCI RDA qui a été écarté pour des raisons tout aussi assassines qu’imaginaires. Certains avant lui ont eu toutes les nationalités du monde sans jamais avoir renoncé á l’une ou á l’autre. Aucune victoire électorale ne peut être légitime en écartant ses principaux adversaires.
Première plaie.
L’insécurité Salvatrice pour OUATTARA
Secundo
OUATTARA a réussi á entretenir l’atmosphère de l’insécurité et du chaos en complicité consciente ou inconsciente avec le Mouvement Trop c’est Trop du PDCI et du PPACI.
En effet, la campagne présidentielle des candidats Dr Ahoua Don Mello, Simone Gbagbo, Jean Louis Billon ont été étouffées par la communication anti élection des deux plus grandes formations politiques de l’opposition. Alors qu’en face OUATTARA était protégé par les FDS en avion à travers le pays sans inquiétude ou entraves. Ce qui a eu pour conséquences directes la peur des Ivoiriens jeunes et vieux de sortir et aller voter avec plus d’une vingtaine de morts. Instinct de survie oblige. Ainsi la quasi-totalité des opposants Ivoiriens toutes tendances confondues a décidé de rester chez elle le jour de l’élection présidentielle face aux partisans de OUATTARA qui étaient transportés, nourris blanchis et payés pour réussir leur holdup up électoral, bénéficiant de la complicité d’une opposition sans vision et stratégies. Ici encore le peuple s’en sort les mains vides.
Troisième plaie de cette mascarade électorale est le décompte des résultats qui prouve que la fraude institutionnelle de ce régime est devenue instinctive.
En effet, comment comprendre qu’avec ce climat de tension extrême pré-électorale qui a poussé un grand nombre d’ivoiriens á refuser de retirer leurs cartes d’électeurs sur instructions du PPACI et du PDCI, la CEI puisse affirmer que le taux de participation a pu atteindre les 50 pour cent ?
Surtout qu’il a été constaté dans l’ensemble des bureaux de votes sur l’ensemble du territoire national, notamment à Abidjan et d’autres villes à fortes populations, des taux de participation qui ont difficilement atteint 20 pour cent.
Comment OUATTARA et ses technocrates de la fraude ont-ils ils pu, sans honte, affirmer avec fierté que cette élection présidentielle a connu une affluence ?
Car on sait, puisque nous aussi étions physiquement dans des bureaux de votes, que ce désert électoral ne fait pas du tout honneur à la démocratie et encore moins au régime OUATTARA qui confisque ainsi toutes possibilités d’alternance paisible et inclusive en Côte d’Ivoire.
Les opposants ADM et SEG n’ont pas jugé utile de faire des réclamations car ils sont conscients que l’opposition elle-même s’est suicidée et que OUATTARA n’a fait que
enterrer les espoirs de ce peuple meurtri en quête de liberté et démocratie. Jean Louis Billon et Henriette Lagou ont félicité OUATTARA pour des raisons qu’eux seuls savent.
Hélas, encore hélas,
Les Mains Vides des Ivoiriens.
L’ESPOIR C’EST DANS L’APRES GBAGBO !!
L’unique espoir pour les Ivoiriens réside dans le renouvellement obligatoire et historique du leadership de l’opposition qui devrait s’assumer dès á présent en essayant malgré tout de rafler des postes de députés aux législatives de décembre car le mot d’ordre de boycott lancé par Laurent Gbagbo n’est rien d’autre, qu’une vaine tentative d’appauvrissement général de son parti et ses leaders, après sa retraite politique. Il est clairement plus difficile de frauder pour des dizaines de candidats dans plusieurs localités que lors de la présidentielle. Les Ivoiriens patriotes démocrates et opposants doivent aller voter massivement pour contrarier le régime autocratique qui met désormais ce pays en danger d’in sécurité sociale et politique durable après ce quatrième mandat illégitime et ensanglanté.
Ivoiriens et Ivoiriennes de tous les bords, l’avenir se trouve dans la lutte de la reconquête du pouvoir et de la démocratie par étapes ou morceaux par morceaux.
Surtout quand l’on n’a pas les moyens financiers et géopolitiques de lever une rébellion comme d’autres l’ont fait. Les Ivoiriens patriotes doivent persévérer sans tomber dans le découragement et le gout du tribalisme politique entretenu par le régime du rattrapage ethnique (la liste des candidats RHDP pour les législatives prouve tout).
Prendre son mal en patience est aussi une sagesse africaine. Ne jamais dévier et ou capituler.
La victoire future réside dans l’auto critique responsable, le réarmement moral, idéologique, stratégique et politique dans le Patriotisme et la solidarité vrais.
Refusons de rester les mains vides et continuons les luttes dans la foi et la Détermination pour une nouvelle Côte d’Ivoire souveraine face aux sous-préfets de la FRANCAFRIQUE et de l’OTAN qui menacent la sous-région.
Diomande Keletiguy Mvatogba
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